Tendances monétaires et financières en 2013
20 février 2014
Suite à certains commentaires dans la presse, notamment électronique, relatifs à la récente présentation par le Gouverneur de la Banque d’Algérie des « Tendances monétaires et financières en 2013 », la Banque d’Algérie apporte les précisions suivantes :
– La balance commerciale en 2013 a enregistré un solde positif de 9,3 milliards de dollars. Ce solde positif, bien qu’inférieur à celui de l’année précédente, résulte d’une diminution des recettes d’exportation d’hydrocarbures et d’une hausse des importations totales. En conséquence, le chiffre de 0,13 milliard de dollars rapporté dans la presse ne concerne pas le solde de la balance commerciale mais se rapporte au solde de la balance des paiements globale.
– S’agissant des importations de biens, elles sont passées de 51,57 milliards de dollars en 2012 à 55,13 milliards de dollars en 2013, soit une progression de 6,9 %. Cette hausse relativement modérée des importations, inférieure à celle enregistrée en 2012 (9,9 %), est due à hauteur de 88,34 % à la hausse des importations des facteurs de production (produits bruts, demi-produits et biens d’équipement industriels et agricoles) qui constituent 48,14 % des importations totales. Ces importations sont destinées à l’exploitation de l’outil de production et à l’investissement, en phase avec la forte croissance des crédits à l’économie en 2013 (20,21 %), notamment la forte croissance des crédits à moyen et long terme (27,6 %) dont la part relative dans le total des crédits à l’économie est passée à 72,43 % à fin 2013 contre 68,24 % à fin 2012.
– L’année 2013 a enregistré une relative stabilité du taux de change du dinar par rapport aux principales devises, ancrée sur le maintien du niveau de taux de change effectif réel proche de son niveau d’équilibre de moyen terme.
– La solidité de la position financière extérieure est un ancrage appréciable de la stabilité monétaire et financière, qui a été renforcée en 2013.
– En matière d’inflation, l’année 2013 s’est caractérisée par un processus de désinflation où l’indice général des prix à la consommation a progressé, en moyenne annuelle, de seulement 3,26 % contre 8,89 % en 2012, en situation de croissance modérée de la masse monétaire (8,45%) et de croissance significative des crédits à l’économie.